Mod?le de contrat th?rapeutique

Le but principal de ce document est de proposer un excursus historique de la litt?rature la plus pertinente qui a enqu?t? sur la relation entre l`alliance th?rapeutique et le r?sultat en psychoth?rapie. Il n`y a pas un mod?le d`affaires de pratique priv?e de counseling qui est n?cessairement meilleur qu`un autre. Tout d?pend de vos besoins individuels et de vos objectifs financiers. Pour la plupart des th?rapeutes en pratique priv?e, ils commencent en tant que propri?taire unique et construisent ? partir de l?. Et il y en a qui commencent tout simplement comme un conseiller contractuel pour une pratique d?j? ?tablie. Peu importe comment vous commencez ou d?veloppez votre pratique priv?e en tant que conseiller, ?duquez-vous et faites-le! Toute tentative de mesurer quelque chose d`aussi complexe que l`alliance th?rapeutique implique une s?rie de lacunes conceptuelles et m?thodologiques, qui ont probablement entrav? le d?veloppement de la recherche dans ce domaine. La recherche de cas unique est une m?thode utilis?e pour ?tudier cette construction th?orique, mais implique quelques inconv?nients m?thodologiques concernant le traitement simultan? de plusieurs facteurs, la n?cessit? d`un nombre ad?quat de mesures r?p?t?es, et le g?n?ralisabilit? des r?sultats. La m?ta-analyse est une strat?gie de recherche possible qui peut ?tre utilis?e pour obtenir les r?sultats combin?s d`?tudes sur le m?me sujet. Cependant, il est important de se rappeler que la m?ta-analyse est plus valide lorsque l`effet faisant l`objet de l`enqu?te est assez sp?cifique. Selon Migone (1996), un autre obstacle est le soi-disant effet Rashomon (nomm? d`apr?s le film de 1950 par Akira Kurosawa): chaque aspect de l`alliance th?rapeutique peut ?tre per?u tr?s diff?remment par le th?rapeute, le patient et l`observateur clinique, qui soul?ve la question de l`objectivit?. ? notre avis, en ce qui concerne la relation entre l`alliance th?rapeutique et le r?sultat de la psychoth?rapie, la recherche future devrait pr?ter une attention particuli?re ? la comparaison entre les ?valuations des patients et des th?rapeutes de l`alliance th?rapeutique: celles-ci ont ont souvent ?t? trouv?s ? diff?rer, et les preuves sugg?rent que l`?valuation du patient est un meilleur pr?dicteur de l`issue de la psychoth?rapie (Castonguay et al., 2006).

Dans l`avis de Horvath (2000), cela pourrait s`expliquer par les limitations des proc?dures d`?valuation, ?tant donn? que les ?chelles de notation sont g?n?ralement valid?es sur la base des donn?es des patients, alors que le th?rapeute consid?re la relation ? travers une «lentille th?orique», tendant ainsi ? ?valuer la relation selon ce que la th?orie sugg?re est une bonne relation th?rapeutique ou selon les hypoth?ses sur les signes qui indiquent la pr?sence ou l`absence des qualit?s de relation d?sirables. D`autre part, les ?valuations des patients tendent ? ?tre plus subjectives, th?oriques et bas?es sur leurs propres exp?riences pass?es dans des situations similaires. Cela explique les difficult?s li?es au concept d`Alliance, qui est construit de mani?re interactive, et donc toute ?valuation doit ?galement tenir compte de l`influence mutuelle des participants. Dans une contribution utile, Hentherschel (2005) souligne que l`aspect probl?matique des ?tudes empiriques sur l`Alliance est leur tendance ? consid?rer la construction de l`Alliance comme une strat?gie de traitement et un pr?dicteur du r?sultat th?rapeutique: si le th?rapeute est instruit, par exemple, sur les m?thodes d`augmentation du niveau d`Alliance, et est ensuite demand? de noter l`Alliance, cela peut conduire ? une contamination des r?sultats.